Les technologies de numérisation 3D offrent de nombreuses possibilités pour le diagnostic ou la documentation avant rénovation (relevé ou analyse de la rectitude et/ou de la planéité, p. ex.).
Devant la diversité des approches et appareils disponibles, il est facile de s’y perdre. En partant d’un cas simple, le relevé d’une façade, deux solutions courantes sont décrites ci-dessous.
Particulièrement adaptée au bâti ancien, la photogrammétrie permet d’obtenir facilement des nuages de points. Son principe est simple : des photographies d’un objet sont analysées par un logiciel qui se charge de le reconstruire en trois dimensions. Sur chantier, une dizaine de photos permettent déjà d’obtenir un modèle 3D sommaire d’un mur. Avec une centaine de photos, le niveau de détail atteint peut être impressionnant.
Face à l’approche photogrammétrique, le balayage laser (ou ‘laser scanning‘) est une technologie robuste. Cette approche permet d’enregistrer des centaines de milliers de points chaque seconde à la surface de la façade. Les capteurs photographiques présents sur l’appareil permettent aussi de capturer la couleur des éléments de façade.
Bien que très différentes dans leur approche, les deux technologies fournissent le même type de fichier pour l’utilisateur : un nuage de points en couleur. En comparant les fichiers résultants, on remarquera un avantage du laser en termes de fiabilité de mesure. En revanche, la photogrammétrie offre souvent une meilleure qualité visuelle. C’est pourquoi les deux technologies sont parfois combinées.
Quelques analyses simples peuvent être réalisées sur la base du nuage de points généré :
- Prises de mesures
- Réalisation de plans
- Analyses de planéité
- Analyse de rectitude
- …
Par exemple, lors de l’installation d’un revêtement de façade, un nuage de points du mur à revêtir peut être réalisé, afin de déterminer les dimensions exactes et d’analyser la rectitude, de manière à pouvoir établir un plan d’exécution précis pour le revêtement de façade.